Allez, debout !

Aujourd'hui, je vais profiter de cette journée à la maison (la crèche est fermée, toutes ces dames sont en formation, j'ai donc pris une journée de congé obligatoire, ça se répète quand même trois jours par an cette histoire :-) pour vous raconter comment se passe la verticalisation. Ben oui, un enfant qui ne peut pas marcher n'est par définition jamais debout. Or, la position debout a plein d'avantages aux niveaux circulatoire, transit, articulations, vision du monde et j'en passe. Donc, les appareilleurs nous fournissent, en plus du corset qui tient le dos, un ensemble chaussures orthopédiques + attelles du plus charmant effet :

Puis, ils nous donnent des plans pour réaliser une table de verticalisation et débrouilles-toi ! Heureusement, j'ai trouvé un copain bon menuisier qui m'a réalisé ce meuble (merci Matthieu !). Voilà le résultat final, après 5 bonnes minutes à tout installer

Et donc, il faut installer Maude là-dessus 1 heure par jour. Aïe. Sachant que Maude passe des journées de crèche de 10h environ (8h-18h) et qu'on n'a pas le matériel là-bas pour le faire, on fait comment ? Ben, on embauche une personne qui vient chercher la minette à 16h30 à la crèche, la ramène à la maison et la verticalise. Ouf, j'ai trouvé cette perle rare (qui sait s'y prendre avec un enfant handicapé, qui connait les appareillages et n'a pas peur) en la personne d'une prof du coin que j'embauche 2 heures par jour pour faire ça. Hier, elle est allée chercher Maude à la crèche pour la première fois et je suis arrivée à la maison à 18h30, verticalisation et bain déjà faits, le bonheur !

Maude aime bien être debout, elle joue sur la tablette avec puzzles, legos, bonhommes (des playmobils, oui !) et autres poupées. Oui je sais, la première fois que j'ai vu une photo d'un enfant verticalisé (j'avais appris la maladie de Maude quelques semaines avant), ça m'a beaucoup impressionnée. Mais on s'habitue à tout, à beaucoup de choses en tout cas...